c était quand la dernière fois pièce de théâtre

Cétait pour une pièce de THÉÂTRE !!! - Page 8 Etoile ai l'impression de me faire draguer dans ce groupe de théâtre la dernière fois, ce fut peu fructueux faut que j'arrête de me Cétait quand la dernière fois ? - Théâtre Tristan Bernard Europe France Île-de-France Paris Paris - Activités Théâtre Tristan Bernard Théâtre Tristan Bernard Est-ce votre établissement? 37 avis Nº 581 sur 3 386 choses à voir/à faire à Paris Concerts et spectacles, Théâtres 64 rue du Rocher, 75008 Paris, France Enregistrer Points forts des avis J'avais 7 ans quand j'ai commencé à regarder les premières pièces de théâtre. C'était à la télévision, le vendredi soir », se souvient Laurence Bienassis, comédienne de la AvecC’était quand la dernière fois ?, très sincèrement, je me suis laissée porter sans problème ! La pièce m’a plue tout de suite grâce à son histoire biscornue et à la metteure en scène – Johanna Boyé – qui savait exactement où elle allait. Elleécrit de nombreux articles pour la presse américaine. Avant de devenir autrice, Colleen Oakley était rédactrice en chef de Women's Health & Fitness et rédactrice chez Marie Claire. La première fois, c'était quand même plus marrant est son premier roman, et le deuxième traduit en France après La première fois qu'on m'a embrassée nonton film siyah beyaz ask sub indonesia lk21. J'ai trouvé un petit questionnaire sur ce blog américain je l'ai traduit donc le voici désolée si la trad avait déjà été faite sur d'autres blogs français mais j'avais la flemme de chercher ;-. 1. Où étais-tu il y a 3h? Dans une salle de billard avec mon chéri. 2. De qui es-tu amoureuse? De mon chéri - 3. As-tu déjà mangé un crayon? Non...Quelle question bizarre...lol 4. Y a-t-il quelque chose de rose à ta portée de vue? Non. 5. C'était quand la dernière fois où tu as été dans un centre commercial? Il y a 3 jours. 6. Portes-tu des chaussettes en ce moment? Non en même temps on est en été ;- mais je suis tout le temps pieds nus chez moi, je déteste la sensation des chaussettes et c'est bien a contrecoeur que j'en porte l'hiver. 7. Possèdes-tu une voiture qui coûte plus de 1500 euros? Je n'ai pas de voiture... 8. C'était quand la dernière fois où tu as conduis pour aller dans une autre ville? Jamais, vu que je n'ai pas mon permis non plus ;- 9. As-tu été au cinéma dans les 5 derniers jours? Oui j'y suis allée il y a 3 jours après avoir fait des courses, je suis allée voir L'apprenti sorcier et j'ai bien aimé. 10. Es-tu sexy? Euh, moi je pense pas mais mon copain me le dit... 11. Quelle est la dernière chose que tu ais bu? De la badoit. 12. Que portes-tu en ce moment? Un pantacourt noir et un débardeur kaki et pas de chaussettes ;- 13. Laves-tu toi même ta voiture ou passes-tu au lavage automatique? J'ai toujours pas de voiture!!! 14. Quelle est la dernière chose que tu ais mangé? Une pizza au chèvre. 15. Où étais-tu la semaine dernière à la même heure? Probablement dans mon salon, comme maintenant, et toute seule vu qu'il est 3h du mat'. 16. As-tu acheté des vêtements la semaine dernière? Oui le débardeur kaki que je porte maintenant, que j'ai acheté il y a 3 jours quand j'ai fait les courses et que j'ai été au ciné j'en ai fait des choses ce jour là! ;-. 17. C'était quand la dernière fois que tu as couru? Jamais...peut être au lycée mais bon je faisais plus semblant que vraiment courir mdrrr. 18. C'est quoi le dernier évènement sportif que tu ais regardé à la télé? Je pense que c'était le match de foot amical de la France début août contre la Norvège je crois mais j'en suis même pas sûre, je me souviens juste qu'on a perdu comme d'hab quoi. 19. Quel est ton animal préféré? Je sais pas...j'aime les chiens les chats, y'a pas d'animaux que j'aime pas. 20. Ta destination de rêve pour partir en vacances? Bali, New York, Miami, le Canada...Je pouvais pas juste en dire une ;- qui as-tu été pour la dernière fois? Chez mon copain. 22. La plus grosse blessure que tu ais eue? Je me suis cassée le majeur de la main gauche..2 fois... une fois au collège en jouant au volley, et la deuxième fois au lycée en jouant au basket. Sinon je me suis aussi blessée au genou juste en tombant dans la rue mais j'ai eu droit à 6 mois de réeducation... et non on ne se moque pas! Je ne suis pas du tout maladroite lol 23. As-tu déjà été amoureuse? Oui 24. Est-ce que quelqu'un te manque en ce moment? Oui mon meilleur ami, il est loin de moi snifff 25. La dernière pièce de théâtre que tu ais vue? La comédie musicale Mozart ca marche? 26. Quelle est ton arme secrète pour séduire le sexe opposé? Avoir l'air timide, toute fragile, il faut donner envie aux garçons de nous protéger ;- 27. Quels sont tes plans pour ce soir? Aller sur internet, regarder des vidéos sur you tube, ou peut être une série, et bien sûr poster cet article sur mon blog. 28. Quelle est la dernière personne qui t'as envoyé un message sur Facebook? Euh je suis plus vraiment sur Facebook, ça m'a un peu lassé. 29. Les prochaines vacances que tu vas prendre? J'aimerai bien aller à Eurodisney... déjà fait du camping? Non, c'est vraiment pas mon truc, je préfère un bon lit dans un hôtel! 31. Etais-tu une bonne élève? Oui je l'étais, mais c'était pas forcément positif car ça peut attirer des jalousies surtout quand j'étais petite...on m'a déjà surnommé l'intello...je sais y'a pire mais bon quand on est petit ça peut toucher. 32. Que voudrais-tu savoir à propos de ton futur? Quand je trouverai un travail qui me plaira, et si ça va aller avec mon copain. 33. Portes-tu du parfum en ce moment? Non. 34. As-tu été cette année chez le médecin? Oui 35. Où es ton ou ta meilleure amie? A Paris. 36. Comment vas ton ou ta meilleure amie? J'espère qu'il va bien. 37. Es-tu bronzée? Non je ne bronze jamais, même si je m'expose donc j'ai acceptée d'être blanche comme un cachet d'aspirine, mais heureusement mon copain aime ma blancheur. 38. Qu'est-ce que tu es en train d'écouter en ce moment? La télé. 39. Fais-tu collection de quelque chose? Je collectionne le maquillage... 40. Quelle est la plus grande commère que tu connaisse? Une amie avec qui j'ai fait mes études...lol 41. Quelle est la dernière fois où tu as été arrêtée par la police? Jamais... 42. As-tu déjà bu ton soda avec une paille? Quelle question bizarre...Donc oui. 43. Qu'est-ce que ton dernier texto dit? "C'est bon c'est ouvert". 44. Aimes-tu les sauces épicées? Ouiiii 45. La dernière fois que tu as pris une douche? Après m'être réveillée. 46. As-tu besoin de faire une machine? Non pas encore. 47. Quelles sont tes origines? J'adore on passe du coq à l'âne... Donc je suis d'origine espagnole et un peu d'allemand. 48. Es-tu la meilleure amie de quelqu'un? Je l'espère. 49. Es-tu riche? Moi même non, mais je vis encore avec l'argent de mes parents, donc j'ai une vie assez confortable. 50. Que faisais-tu hier à minuit? J'étais chez mon copain, on devait regarder une série sur son ordi. La rédaction de Charlie Hebdo a fait part lundi de son "effarement" en découvrant la "violence" à son égard des paroles d'une chanson de la BO du film "La Marche", sur les écrans mercredi, qui dans un couplet "réclame un autodafé contre ces chiens" du journal satirique. Samson Article Abonné Gérald Dumont est plutôt du genre discret. L'auteur et metteur en scène n'est d'ailleurs pas à l'initiative de l'appel d'enseignants et d'artistes, porté par les universitaires Isabelle Barbéris et Samuel Mayol, à faire jouer la Lettre aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes, texte posthumede Charb, dans les facultés. "Je n'ai pas trop maîtrisé, mais je suis au courant, c'est très bien !" réagit-il spontanément. Cette lecture, en revanche, c'est lui qui en a eu l'idée, et qui la donne depuis début 2016 dans des établissements scolaires ou des théâtres. Plus de 100 dates, déjà, dont une programmée dans un lycée des Hauts-de-France en mai prochain, mais très peu dans des universités, souvent rétives à l'idée d'accueillir un spectacle estampillé Charlie Hebdo. Ce que le comédien de 54 ans, habitant du Nord, regrette vivement, lui qui n'aime rien tant que le débat qui suit la pièce, surtout s'il pose les sujets qui fâchent. Il s'en explique auprès de L'Express. L'EXPRESS Pourquoi avoir fait de la Lettre aux escrocs de l'islamophobie..., le dernier livre de Charb, une pièce de théâtre ? Gérald Dumont J'ai toujours été un électeur de la gauche, mais jamais un militant, jusqu'au 7 janvier 2015. Et là, subitement, je change. Je me dis qu'il faut défendre la laïcité, l'esprit Charlie. Je connaissais un peu quelques-uns de ses membres et j'adore l'hebdo, même s'il me gonfle parfois et que ce n'est pas ma bible. Quelques mois plus tard, je lis la Lettre, et je me dis tout de suite qu'il faut la jouer. Il y a tout dedans, de façon très claire, l'humour, le droit à la critique de toutes les religions, au blasphème et le refus des discriminations, à rebours de tout ce qu'on entend parfois sur Charlie Hebdo, qui serait raciste, islamophobe, de droite. C'est le seul livre de Charb qui n'est pas illustré, donc j'imagine très vite d'enrichir la lecture de vidéos, de musique, de projection de dessins, sur une heure. L'idée, c'est que les jeunes écoutent un texte intelligent tout en s'amusant. Ça a tout de suite très bien marché. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Soutenez-vous aujourd'hui l'appel que publie L'Express pour faire jouer votre pièce dans les universités ? Oui, parce qu'on a eu trop peu l'occasion de le faire. C'est une frustration, car l'université, c'est, pour moi, le lieu ultime du débat, où on peut s'adresser aux jeunes, qui sont quand même les électeurs de demain. Dès qu'une fac m'appelle, j'arrive en courant. Ce n'est pas faute d'avoir tenté, puis relancé les établissements. La plupart du temps, on n'a pas eu de réponse. Et, quand on a joué, ça s'est passé étrangement. A Paris VII [Diderot], il y a eu une mobilisation de SUD éducation et de l'Unef contre la tenue de la lecture, ils menaçaient d'occuper la salle. Ils ont manifesté devant, avec des slogans comme "le racisme et l'islamophobie, on en a marre". A Lille II, le président de la faculté a annulé la représentation deux semaines avant, pour des raisons de sécurité, a-t-il dit. A l'université de Valenciennes, l'administration n'a fait aucune publicité à la pièce, on n'a jamais su pourquoi. Il y avait plus de CRS devant la salle que de personnes dedans. On joue toujours sous protection policière, mais, ailleurs, ça s'est toujours bien passé. Vous tenez à invariablement faire suivre votre lecture d'un échange avec le public. Pour quelle raison ? C'est le moment le plus intéressant ! C'est aussi celui où j'ai besoin de reprendre mon souffle, c'est donc Marika Bret, une des dirigeantes de Charlie Hebdo, qui lance la discussion. Les gens donnent leur vision de la pièce, de Charb, de la laïcité ou de l'art, c'est passionnant et très variable. Surtout quand c'est des jeunes. Souvent, ils voient que Charlie, ce n'est pas ce qu'on en dit, notamment sur les réseaux sociaux. Arrive-t-il que le débat se passe mal ? C'est arrivé une fois, dans un collège, où les élèves étaient très remontés, convaincus que la critique des religions, c'était du racisme. Mais, la plupart du temps, ça se passe très bien. Dans les établissements scolaires, des jeunes sont venus nous voir à la fin pour nous dire que le spectacle les avait fait évoluer. Quel accueil avez-vous reçu de la part des organisations de gauche ? Quand je me suis lancé là-dedans, j'ignorais un peu que l'esprit Charlie était si contesté à gauche, que le spectacle serait si clivant. Je n'avais pas mesuré que, pour certains, j'étais devenu de droite ! Alors c'est vrai qu'à la LDH ou au Mrap on a parfois refusé de nous soutenir. Il y a un débat au sein de ces organisations, qui ont l'air un peu perdues. Il faut qu'elles règlent leurs problèmes. Les plus lus OpinionsEditoAnne RosencherChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétiqueChroniqueAbnousse Shalmani Les 1er et 2 juillet, les élèves de l’école Pierre Claver ont joué deux représentations de Britannicus à Paris. Réfugiés en France depuis quelques années ou seulement quelques mois, ils ont apprivoisé le texte en vers de Racine pour présenter un Britannicus qui parlait d’eux et de leurs parcours. Dans la pièce, Montasser Idhhiba, un Libyen de 24 ans, incarnait le tyran Néron. Il a raconté à InfoMigrants son expérience d’acteur. Dans le Britannicus monté par les élèves de l’école Pierre Claver [qui propose des cours de français ainsi que des activités culturelles et sportives aux réfugiés, NDLR] les 1er et 2 juillet 2018 à Paris, Montasser Idhhiba incarnait le tyran Néron, assassin de son frère adoptif Britannicus. Dans la vie de tous les jours, ce Libyen de 24 ans, arrivé en France en 2014, est pourtant un modèle de douceur. Profondément marqué par l’expérience du jeu au sein de la petite troupe qui a monté Britannicus, il est revenu pour InfoMigrants sur ce projet. "Nous avons commencé à préparer la pièce fin décembre à l'école Pierre Claver avec l’aide des tuteurs de l’école. Ils nous ont bien expliqué le texte pour que nous le comprenions. Bien sûr, c’était difficile au début mais, tout à coup, on était complètement dedans. Je n’avais jamais vraiment fait de théâtre avant. Je ne connaissais pas du tout Racine et tout ça mais le texte m’a beaucoup aidé à améliorer mon français. Je pense essayer de m’inscrire dans une école de théâtre ou bien au conservatoire à la rentrée. Quand on a commencé à préparer la pièce, on a vu un film de Britannicus qui datait de 2010-2011, je crois. Je me suis dit que je ne pouvais pas incarner le personnage de la même façon, qu’il fallait que je trouve une autre manière de jouer. 'Néron me fait un peu penser à Kadhafi' Bien sûr, la pièce parle un peu de chez moi, la Libye, mais aussi de la Syrie, de l’Afghanistan. Avec les autres acteurs, à chaque fois que l’on préparait des scènes et que l’on comprenait ce qu’il se passait, cela nous rappelait ce que nous avions vécu dans nos pays. Personnellement, Néron me fait un peu penser à Kadhafi, mais il peut représenter tous les tyrans du monde. En fait, chacun de nous savait que cette histoire parlait aussi bien de nous que des autres. Racine parle de tous les humains, pas d’une situation en j’étais sur scène, j’étais totalement dans mon personnage mais je pensais aussi parfois à ma famille. On veut être totalement le personnage que l’on incarne mais, en jouant, on voit aussi parfois des images de choses que l’on a vécues. 'Nous voulions montrer aux autres qu’il ne faut pas avoir peur de se lancer' Mais on a profité, on a trouvé de la joie et du plaisir dans le fait de jouer. L’objectif de nous tous, en tant que jeunes réfugiés, c’était aussi de montrer à toutes les personnes qui galèrent ici qu’il ne faut pas rester à rien faire, qu’il ne faut avoir peur de se lancer. Nous voulions être une source d’inspiration pour les autres. Aujourd’hui je suis serveur au restaurant Léon de Bruxelles – que j’ai rebaptisé Néron de Bruxelles’ – et je continue à aller à l’école Pierre Claver. J’ai commencé à fréquenter l’école en septembre 2015 et cela a changé ma vie. Quand j’y vais, je retrouve les autres acteurs de la pièce. On passe du temps ensemble, on donne un coup de main s’il y a besoin. Je retrouve là-bas par exemple l’acteur qui jouait Britannicus, il s’appelle Tofan Dulat Zay, il est afghan. Lui aussi a adoré jouer la pièce. On répétait souvent ensemble. On adorait surtout jouer la scène 7 de l’acte III. C’était notre préférée. Dans cette scène, il y a lui, moi et Junie [interprétée par la danseuse syrienne Yara Alhasbani NDLR]. Pendant qu’on préparait la pièce, dès qu’on se voyait, je lui lançais Prince, continuez des transports si charmants […]’ et lui il me répondait. Je suis un peu triste que tout soit fini. Mais je suis fier de toute la troupe, de tout ce qu’on a vécu, de tout ce qu’on a fait, de ce qu’on voulait faire comprendre aux gens, du message qu’on voulait envoyer. Pourquoi Symphorien ? À un ami comédien qui me posait la question, j’ai répondu parce que Le Cid a déjà été fait », badine Pierre Huet. L’idée, qui vient des producteurs de la pièce créée au théâtre du Vieux-Terrebonne, de transporter au théâtre cette comédie télévisuelle populaire des années 1970, peut surprendre. Mais quand la commande est arrivée, les deux coauteurs sont allés revoir les épisodes disponibles afin de vérifier si cette oeuvre du passé résistait au temps, et ils ont constaté que ses personnages étaient très forts ». Et puisque de grands interprètes les incarnaient au réseau TVA, ils sont restés dans la mémoire des gens, explique Louis Saïa. Janine Sutto et Jean-Louis Millette y ont notamment créé des compositions marquantes. Les personnages étaient même plus forts que l’intrigue à l’époque, je pense. Évidemment, il fallait un peu refaire l’histoire. Dans le sens où on a toujours tendance à embellir les choses du passé. Notre travail a été de donner ce dont les gens se souviennent, comme ils s’en souviennent. » Cette résurrection va-t-elle être un trip de nostalgie pour un certain public ? Au contraire, le tandem a décidé d’emblée que la pièce devait vivre par elle-même, sans qu’il soit nécessaire d’avoir connu la sitcom de Marcel Gamache au préalable. J’espère que mes filles, qui ont 30 et 27 ans, pourront la voir et s’amuser, dit Huet. Je pense qu’avec notre pièce, on arrive avec quelque chose de “symphorienesque”, mais qui est de 2022 — je viens sûrement d’inventer un mot. » Selon son comparse, si Symphorien tient encore la route, c’est aussi parce qu’il reprend un vieux principe de comédie, celui du “petit” ». Louis Saïa cite ainsi la commedia dell’arte ou les valets débrouillards chez Molière. On se met toujours du bord du petit. On rit du bourgeois gentilhomme parce que c’est le serviteur qui rit de lui. » J’espère que mes filles, qui ont 30 et 27 ans, pourront la voir et s’amuser. Je pense qu’avec notre pièce, on arrive avec quelque chose de “symphorienesque”, mais qui est de 2022 — je viens sûrement d’inventer un mot. — Pierre Huet Pour verser dans la sociologie, on pourrait voir en Symphorien, ce concierge père de 14 enfants, une représentation de l’homme québécois d’une certaine époque, qui a de la misère à arriver, qui a des bosstough ». Sa patronne Madame Sylvain abusait beaucoup de lui dans la série ; la notion de hiérarchie existait beaucoup plus à l’époque », reprend le coauteur des Voisins et d’Appelez-moi Stéphane, qui effectue ici un retour à l’écriture scénique. Si leur but est avant tout de faire rire, Louis Saïa croit que leur pièce peut rejoindre encore les préoccupations des gagne-petit, qui ont du mal à joindre les deux bouts en ce moment. La vérité de l’homme ordinaire » D’autant plus que l’adaptation théâtrale situe le récit l’année où la série a terminé sa diffusion, en 1982. Un contexte pas si différent Cette année-là, l’inflation était galopante au Québec et au Canada. Donc on fait des références avec maintenant. » De plus, l’histoire est sise dans une maison de chambres, un type d’habitation en augmentation avec la crise du logement, selon Saïa, qui en a vu récemment ouvrir quelques nouvelles dans son quartier. Moi, ce qui m’a frappé dans les épisodes, c’est que Symphorien correspondait à quelque chose qui est de plus en plus fort aujourd’hui la vérité de l’homme ordinaire, dit Pierre Huet. De par son intégrité, il fait sortir le bon côté des autres personnages. Moi, je dis qu’il est un mélange de Gaston Lagaffe, parce qu’on le blâmait toujours — il y a une phrase qui revient souvent “c’est la faute à Symphorien” —, et du personnage de Chaplin, à cause de son intégrité profonde. Le méchant, ce n’est pas un grand secret, c’est la belle-mère de Symphorien, qui est vraiment un personnage exécrable. Symphorien, dans l’arc de notre pièce, finit par faire ressortir les bons côtés de la pimbêche qu’est Mlle L’Espérance. » Est-ce donc à dire que la pièce sera un peu misogyne ? Ils s’empressent de réfuter. Vous faites bien de poser la question parce que ça me permet de parler de Marcel Gamache, réplique l’ancien rédacteur en chef de Croc. Avant de regarder les vieux épisodes, on se demandait est-ce qu’on va tomber sur des blagues sexistes, homophobes, racistes ? Et non. Si on n’a pas eu à faire le ménage des écuries d’Augias, c’est que, comparativement à d’autres séries de l’époque, même américaines, il n’y avait pas cette méchanceté profonde. Je concède que le personnage de la belle-mère est un bel exemple de tête à claques. Mais non, les femmes sont fortes chez Symphorien — même parfois, pour lui, trop fortes. J’attends avec un grand sourire quiconque trouvera là du sexisme, honnêtement. » Photo Marie-France Coallier Le Devoir La distribution est composée d’interprètes qui sont des comiques naturels et qui ont tous une propension facile à créer», dont François Chénier dans le rôle vedette, créé par Gilles Latulippe. Les auteurs ont fait un tri » des éléments dont ils jugeaient qu’ils avaient vieilli. Les blagues de Newfies d’Éphrem ne sont évidemment plus de mise. Quant à Mademoiselle L’Espérance nouvelle version incarnée par Nathalie Mallette, Louis Saïa fait une analogie audacieuse. Moi je dirais, au lieu d’être une vieille fille, c’est un peu comme le personnage de Blanche dans Un tramway nommé Désir, mais comique [les deux auteurs s’esclaffent]. Elle fantasme beaucoup. » Al Capone Le duo s’est donc inspiré de l’univers de Marcel Gamache pour imaginer un récit inédit. On a essayé de tirer l’essence des personnages, pas de faire un pastiche, précise Saïa. Donc, on reconnaît les personnages, sans que ce soit les mêmes que les originaux. On ne voulait pas faire une copie, ce n’est pas intéressant. » La distribution est composée d’interprètes qui sont des comiques naturels et qui ont tous une propension facile à créer », ajoute celui qui signe aussi la mise en scène, en collaboration avec Pierre Séguin. Avec François Chénier dans le rôle créé par Gilles Latulippe et, notamment, Patrice Coquereau en Oscar, le croque-mort. S’il existe des similarités, dont physiques, avec la distribution originelle, à cause de leur créativité, ils nous amènent ailleurs ». Je pense qu’on a fait une intrigue forte, ajoute Huet. Je suis certain que ça n’a pas l’air d’un épisode de télé enflé sur une heure et demie. C’est là où l’expérience de Louis en théâtre a été extrêmement utile. Et en sitcom, il y a ce qu’on appelle “remettre les meters à zéro” on repart toujours l’intrigue au début. Alors, si Symphorien redevenait une série télé, notre épisode n’existerait pas parce qu’il se passe des choses trop fondamentales dans l’intrigue. Par exemple, l’éternelle histoire non amoureuse entre Berthe L’Espérance et Oscar Bellemare, nous, on l’amène quelque part. On résout des choses. » Une histoire qu’ils ne veulent pas trop révéler, mais où le passage d’Al Capone dans la pension, à l’époque où celle-ci était un bordel, devient un élément charnière… Si Symphorien était du burlesque, élaboré beaucoup à partir de canevas » par les comédiens, qui improvisaient des répliques, il n’y a rien d’improvisé dans la pièce, où chaque ligne a été très travaillée. Louis est très fort en dramaturgie. Et j’ose penser que je suis un amoureux des mots, l’écriture est ma passion, dans toutes ses variations, depuis 50 ans. Donc, le mix entre nos deux talents, c’est pas si mal. » D’ailleurs, le tandem a déjà une autre pièce en gestation. Pierre Huet s’étonnait récemment que quelqu’un l’ait présenté comme auteur de chansons et dramaturge ». J’ai bientôt 73 ans et pour la première fois, me voilà rendu dramaturge ! J’y ai éprouvé un grand plaisir et je le dois à ce monsieur ici. » À voir en vidéo Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisOn désigne sous le terme de théâtre élisabéthain la production dramatique qui fit la gloire littéraire du règne d'Élisabeth Ire 1558-1603 et se prolongea jusqu'à la fermeture des théâtres, en septembre 1642, après la victoire des puritains. Toutefois, la critique anglaise utilise le terme jacobéen » ou Stuart » quand il s'agit de pièces écrites après l'avènement de Jacques Ier 1603 et jusqu'à sa mort 1623, date après laquelle la plupart des grands dramaturges ont disparu ou cessé d'écrire. La période florissante de ce théâtre, qu'illustre brillamment l'œuvre de Shakespeare, s'étend de 1580 à 1630 mystèresL'amour du spectacle – action, costumes, personnages – est déjà profondément enraciné dans l'âme du peuple anglais au cœur du Moyen Âge, et le rituel des cérémonies chrétiennes – dont la messe et les épisodes de la Passion – préfigure, dès les premiers siècles du christianisme, les jeux dramatiques, qui passent de l'église dans la rue et se concrétisent dans les somptueux défilés de chars pageants des miracle plays montés par les guildes ou les corporations. Certaines grandes villes avaient leurs propres cycles, comprenant de nombreuses pièces le cycle de Coventry et celui de Wakefield avaient chacun quarante-deux pièces ; celui d'York, cinquante-quatre, dont quarante-cinq nous sont parvenues. Ces pièces racontent naïvement les épisodes de l'histoire sainte, et sont comme un acte de piété auquel le peuple entier d'une ville ou d'une province prend part avec moralitésLes moralités apparaissent vers la fin du xive siècle, sans d'ailleurs supplanter les miracle plays. Ce sont de véritables pièces de théâtre, avec conflit et dénouement, qui dramatisent les difficultés du salut de l'homme, champ de bataille où les forces du mal – les vices, les péchés, ceux que les artistes du Moyen Âge sculptent sur la façade des cathédrales – montent à l'assaut de la citadelle de l'âme pour la soustraire à l'influence du Bien et la ravir à Dieu. Les personnages ne sont que des allégories, souvent raidies dans leur abstraction ; mais la dialectique moralisante qui anime l'œuvre peut atteindre une impressionnante intensité dans le pathétique Everyman Tout Homme, la plus célèbre de ces pièces, a connu de très nombreuses versions et se joue encore. C'est la tragédie de la solitude de l'homme devant la mort seules ses bonnes œuvres peuvent le sauver. Dans Respublica 1553, de Nicolas Udall 1505-1556, déjà se font jour des thèmes politiques. De ces pièces se dégage une vision morale de la vie, que l'on retrouve sous les formes les plus diverses dans le théâtre élisabéthain. Marlowe en offre un bel exemple dans sa Tragédie du docteur Faustus 1588-1589.Les interludesLes interludes marquent un progrès sur les moralités, en ce sens qu'ils sont une forme de spectacle plus savante, mais aussi plus variée, plus libre, puisqu'elle admet une plus grande diversité de sujets, des éléments comiques, et même bouffons. Souvent écrits par des érudits, et pas seulement par des hommes d'Église, on les joue dans les châteaux et dans les collèges. Ce sont aussi des thèmes moraux qui les animent, mais les personnages ne sont plus uniquement des allégories, et le sujet peut être profane, emprunté à la vie quotidienne, à la légende ou à l'histoire. Ainsi le jeu dramatique élargit son champ d' plupart de ces pièces sont restées anonymes, mais on connaît assez bien quelques-uns de leurs auteurs. Ainsi John Redford, qui écrivit Wit and Science 1530 env., fut maître de chapelle à la cathédrale Saint-Paul. Cet interlude, entièrement allégorique, décrit les efforts de Wit Intelligence pour conquérir Science Savoir, gardé par le monstre Ennui qu'il faut trucider. Wit y parvient avec l'aide de Raison, Diligence, etc., malgré l'obstacle que dresse Paresse sur son chemin. La pièce est parfois jouée de nos jours, non sans succès. John Rastell ?-1536, avec The Nature of Four Elements 1510, et surtout John Heywood 1497 cultivèrent le genre. Ce dernier, fort prolifique, est l'auteur de plusieurs interludes célèbres, dont The Play of the Weather Le Jeu du temps, 1533, débat animé, sous l'égide de Jupiter, entre des personnages désirant faire la pluie ou le beau temps, et The Play of the Four P's Le Jeu des quatre P, 1569, o [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 16 pagesÉcrit par doyen honoraire de la faculté des lettres et sciences humaines d'Aix-en-ProvenceClassificationArtsArts du spectacleThéâtreThéâtre occidentalHistoire du théâtre occidentalThéâtre élisabéthainArtsArts du spectacleThéâtreThéâtre occidentalGenres dramatiques en OccidentArtsArts du spectacleThéâtreThéâtre occidentalGenres dramatiques en OccidentGenres dramatiques au Moyen ÂgeArtsArts du spectacleThéâtreThéâtre occidentalThéâtres nationaux en OccidentThéâtre anglaisLittératuresHistoire des littératuresLittératures européennesLittérature anglaiseAutres références ÉLISABÉTHAIN THÉÂTRE » est également traité dans ANGLAIS ART ET CULTURE - LittératureÉcrit par Elisabeth ANGEL-PEREZ, Jacques DARRAS, Jean GATTÉGNO, Vanessa GUIGNERY, Christine JORDIS, Ann LECERCLE, Mario PRAZ • 28 339 mots • 28 médias Dans le chapitre Le drame élisabéthain » […] Le goût populaire avait conservé au théâtre anglais l'aspect moyenâgeux de successions de tableaux, comme dans les mystery plays , de sorte que les unités de temps, de lieu et d'action ne purent pas s'acclimater en Angleterre. Pour différents que soient les auteurs dramatiques qui élevèrent le théâtre anglais des imitations de Sénèque à la splendeur d'une floraison qui n'a pas d'égal en dehors de […] Lire la suiteBALDWIN WILLIAM mort en 1570?Écrit par Henri FLUCHÈRE • 463 mots Le nom de William Baldwin, poète, philosophe, historien, mais aussi imprimeur et éditeur, a survécu grâce au Miroir des magistrats The Mirror for Magistrates , 1559, dont il fut le premier éditeur. Baldwin avait composé un traité de philosophie morale 1547, adapté les Cantiques de Salomon 1549 lorsque Edward Whitchurch mort en 1561, imprimeur du roi Édouard VI mort en 1553, lui demand […] Lire la suiteBEAUMONT FRANCIS 1584-1616Écrit par Henri FLUCHÈRE • 324 mots Le nom de Francis Beaumont est indissolublement lié à celui de John Fletcher dont il fut le collaborateur constant, de 1606 jusqu'à sa mort. D'abord étudiant à Oxford, il vint faire du droit au Middle Temple à Londres, vers 1600, où il ne manqua pas de rencontrer les brillants esprits de l'époque, entre autres Ben Jonson, Michael Drayton 1563-1631, John Fletcher, qui l'entraînèrent dans le tourb […] Lire la suiteBLACKFRIARS THÉÂTRE DESÉcrit par Universalis • 368 mots Le nom de Blackfriars désigne en fait à Londres deux théâtres distincts, dont le second est resté célèbre pour avoir abrité durant la saison d'hiver après 1608 les King's Men, la troupe dont faisait partie Shakespeare comme dramaturge attitré mais aussi comme acteur. Le nom de ces deux théâtres s'explique par leur situation, à l'emplacement même qu'occupait un prieuré de Dominicains Black Fri […] Lire la suiteOTHELLO, William Shakespeare - Fiche de lectureÉcrit par Line COTTEGNIES • 1 329 mots • 1 média Jouée pour la première fois sans doute en 1604 et publiée en 1622, cette tragédie de William Shakespeare 1564-1616 emprunte les éléments principaux de son intrigue à une nouvelle italienne du xvi e siècle parue à Venise en 1565. Il semble impossible de déterminer si le dramaturge anglais avait eu connaissance de l'original italien, paru dans De gli Ecatommiti de Giambattista Giraldi Cinthio, o […] Lire la suiteCHAPMAN GEORGE 1559 par Hubert HARDT • 437 mots Poète, dramaturge et traducteur de l'époque élisabéthaine. Celui que Shakespeare nommait, non sans quelque ironie, son rival se croyait inspiré des dieux et plus particulièrement pour traduire Homère. C'est d'ailleurs, sans doute, le premier titre de gloire de George Chapman. Travail d'envergure qui s'étale sur près de vingt ans, l'adaptation à la manière des élisabéthains n'est pas seulement enri […] Lire la suiteCHETTLE HENRY 1560 par Henri FLUCHÈRE • 694 mots Fils d'un teinturier de la cité de Londres, Chettle travaille comme apprenti chez un imprimeur en 1577. On le retrouve, quelque dix ans plus tard, associé de l'imprimeur John Danter. L'imprimerie était un lieu de rencontre des university wits et des dramaturges. Danter ayant fait faillite, l'imprimeur Chettle se mit à écrire des pièces pour Philip Henslowe, entrepreneur de spectacles et construct […] Lire la suiteCOMÉDIEÉcrit par Robert ABIRACHED • 5 416 mots • 1 média Dans le chapitre L'évolution des formes populaires » […] En effet, de l'Empire romain au Moyen Âge européen, ce sont les formes populaires du jeu comique qui fleurissent partout, avec une continuité remarquable, au détriment du théâtre écrit. Si, dans les écoles, on a continué à lire Plaute et Térence, voire à composer des comédies latines, la renaissance du théâtre comique va se faire au Moyen Âge à travers la satire, la farce et l'allégorie, c'est-à- […] Lire la suiteLE CONTE D'HIVER, William Shakespeare - Fiche de lectureÉcrit par Line COTTEGNIES • 1 244 mots Le Conte d'hiver , qui compte parmi les quatre dernières pièces de William Shakespeare 1564-1616, appartient au genre hybride des romances », ou tragi-comédies romanesques, au même titre que La Tempête . Joué en 1611, il est publié pour la première fois en 1623 dans les œuvres complètes posthumes de Shakespeare. Son titre évoque les histoires merveilleuses qu'on racontait durant les veillées […] Lire la suiteDAVENANT sir WILLIAM 1606-1668Écrit par Henri FLUCHÈRE • 608 mots Né à Oxford ; on dit que Shakespeare le tint sur les fonts baptismaux. C'est peut-être ce qui lui donna l'amour du théâtre et de la poésie. Ce fils de tavernier respectable, qui eut l'insigne honneur de succéder à Ben Jonson comme poète-lauréat 1638, épousa la cause du roi, fut anobli par Charles I er 1643, jeté à la Tour 1650-1652 d'où il fut, dit-on, tiré par Milton. Il est, avant tout, […] Lire la suiteVoir aussiACTEURS ET ACTRICES théâtreACTION DRAMATIQUEEDWARD ALLEYNLANGUE ANGLAISEJAMES BURBAGECOMÉDIE DE MŒURSCOMÉDIE D'INTRIGUECOSTUME DE THÉÂTRE ET DE SCÈNEDRAMATURGIEPHILIP HENSLOWEJOHN HEYWOODTHOMAS HEYWOODINTERLUDE genre dramatiqueJACQUES IerJEU DE L'ACTEURJOHN LYLYMASQUE genre dramatiqueTHÉÂTRE MÉDIÉVALMIRACLE genre dramatiqueMISE EN SCÈNE théâtreRecevez les offres exclusives Universalis

c était quand la dernière fois pièce de théâtre